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Alessandrini Martine (Matinalès)

Auteure / Chanteuse (14 octobre 1913 - 31 août 1979)

A propos de Alessandrini Martine (Matinalès)

Epouse d'Albert LIRVAT dit AL LIRVAT

Née le 14 octobre 1913, de parents originaires de la Corse, Martine ALESSANDRINI reçoit une très bonne éducation musicale.
Sa maman Germaine ALESSANDRINI « premier prix de conservatoire de piano et de violon » alors professeur de piano au conservatoire de Paris l’initie au solfège, au chant et au piano. Au début des années 30, elle découvre la musique traditionnelle antillaise. Elle s'y intéresse au point de vouloir l'interpréter. Accompagnée de sa maman, elles se rendent dans les quelques lieux ou l'on peut apprécier cette musique. Elle côtoie les musiciens antillais et se lie d'amitié à quelques uns d’entre eux. Durant la guerre elle découvre les duettistes Pierre LOUISE alias Pierre LOUISS et son cousin Lionel LOUISE. Elle les sollicite.
Une fois ce trio formé, le succès continue si bien que les deux cousins, chanteurs et guitaristes sont fiers de leur association. Cette voix féminine convient à merveille à leur répertoire.
En 1946, elle rencontre Albert LIRVAT dit AL LIRVAT. Celui-ci est déjà un grand musicien, guitariste et tromboniste de talent, couronné deuxième trombone de France en 1942 et sacré premier trombone de France par les dirigeants du « Hot Club de France » en 1945. Ces deux artistes de talent s'apprécient et c'est le mariage. Ils forment un duo dont on parlera durant des années. « MARTINALES y ALBERTO » ont un tel succès aussi bien dans leurs tours de chant que dans leurs numéros. Des lors, on parle de complémentarité. A ce grand compositeur est venu s'adjoindre un parolier de talent car Martine qui écrit tous les textes des chansons d'Albert. C'est après une tournée triomphale à travers l'Europe, que le duo rentre à la « Canne à Sucre », boite très à la mode à cette époque sous la houlette de Sam CASTENDET qui leur ouvre les portes afin qu'ils continuent de présenter leurs attractions. Il est à noter que lorsqu’au petit matin le couple entrait au pavillon de la rue du Hénault, madame ALESSANDRINI, la mère de son épouse, imposait à son gendre AL LIRVAT, quatre ou cinq heures de leçons de piano et d'harmonie, après quoi il avait le droit d'aller se reposer. Ci-dessous, quelques uns de leurs grands succès : « Ti commission la » - « Ce ou même qui l'anmou » - « En tête à mone la » - « Vini voué mamie » - « Tout ça cé pou ou doudou » - « Doudou pas pleuré », etc…
Après une brillante carrière, Martine LIRVAT meurt le 31 août 1979

 

Source : Texte de Philippe Pilotin

Les albums avec Alessandrini Martine (Matinalès)

Les titres avec Alessandrini Martine (Matinalès) en tant que Auteur ou Compositeur